

Contemporain du Palais de justice (décennie 1870), le square Vermenouze est un jardin à l’anglaise dessiné par Jean Alphand (paysagiste du baron Haussmann) aménagé à l’emplacement du champ de foire.
Marianne commémore le centenaire de la Révolution Française ; elle est également le symbole de la République qui prend soin de son peuple en lui apportant l’eau nécessaire.
Délimité par deux statues – le général Delzons (1883) au sud et le Pape Gerbert (1851) au nord – le Gravier était l’une des promenades préférées des Aurillacois jusqu’à la deuxième moitié du XXe siècle. En son centre se trouvent encore le kiosque à musique (1890) et, le long de l’ancien canal, la Préfecture de style Empire.
Œuvre de David d’Angers, son socle relate trois épisodes de la vie de Gerbert, futur Pape Sylvestre II : sa rencontre, enfant, avec les moines de l’abbaye St-Géraud – Gerbert devenu évêque, explique à une assemblée de rois et de savants certaines de ses inventions – Gerbert devient le premier Pape français de l’Histoire en 999 à Rome.
Vue emblématique d’Aurillac. Le château St-Etienne surplombe le quartier St-Géraud et l’abbatiale éponyme, entourés de remparts dont certains pans sont intégrés aux constructions d’habitations au bord de la rivière.
Dernier bâtiment édifié à cet usage à subsister en Europe. Il évoque l’importance séculaire de l’industrie fromagère dans le Cantal.
Cœur du centre historique entouré d’édifices médiévaux comme l’hôpital abbatial (XIIe s.) avec l’inscription latine « Ecce Quies Hominum Domus » signifiant «Voici une maison de repos pour les Hommes» accompagné de sa vasque en serpentine.
L’abbatiale St-Géraud est l’un des derniers témoignages de l’abbaye fondée par le Compte Géraud au IXe s. C’est en fait un savant mélange de styles et d’époques allant du Moyen Âge au XIXe s.
D’importantes découvertes archéologiques ont été mises au jour ; le quartier fait l’objet aujourd’hui de travaux importants pour leurs mises en valeur.
Est associé à l’un des évènements les plus marquants de l’époque révolutionnaire à Aurillac soit l’arrestation et l’exécution de son propriétaire en 1792 ; les consoles sculptées du toit sont uniques sur la ville.
Située à la jonction entre la « ville nouvelle » et le quartier abbatial, l’hôtel des consuls est, à la Renaissance, le bâtiment, honorifique d’Aurillac. On y retrouve ses armoires : trois coquilles rappelant la confrérie de Saint-Jacques-de-Compostelle et trois fleurs de Lys offertes par Charles VII lors de la délivrance d’Orléans.
Aménagé dans l’ancienne église du couvent des religieuses Notre-Dame, devenu ensuite salle électorale jusqu’en 1809 ; il est transformé en théâtre à l’italienne suite à l’incendie de 1881. La rotonde est un ajout du début du XXe siècle et est la seule rescapée de l’incendie de 1999.
Construit dans un style Empire à l’emplacement de l’église paroissiale Notre-Dame (fin XIIIe s. et démolie à partir de 1798) ; des marques rondes pavées au sol rappellent la situation du porche.
Façades et devantures sont les témoignages des anciens commerçants et artisans qui ont permis le développement de ce quartier. Couteau, parapluie, fromage, charcuterie…découvrez le patrimoine cantalien par le biais des commerces centenaires du centre-ville.
Construit sur le modèle d’un temple grec de style dorique, il est entouré de deux bâtiments symétriques qui, à l’origine, abritaient la prison (encore aujourd’hui) et la gendarmerie. Il a remplacé le présidial d’Aurillac, installé au 22 rue de la Coste depuis le XVIe siècle.
Exprime une tendance marginale dans la symbolique de ces monuments commémoratifs : le pacifisme. Deux groupes sont représentés : la famille éplorée du soldat disparu et l’allégorie de la paix, retenant la guerre de la main.
Ancienne chapelle du couvent des cordeliers construite vers 1245, incendiée en partie par les guerres de religion, restaurée fin XVIe, début XVIIe siècle dans un style ogival. La salle capitulaire du XIVe siècle qui abrite la Vierge noire est quelques fois ouverte l’été.